À chaque crise, ses profiteurs ! Et celle générée par le COVID-19 n’échappe pas à cette bien fâcheuse « règle ». Le récent communiqué publié par l’OMPI témoigne en effet d’une recrudescence de la cybercriminalité et d’une augmentation du nombre de plaintes pour cybersquattage par rapport à la même période de 2019.
Au cours de ce premier semestre, l’OMPI a pu constater que, « face à l’augmentation des abus à l’encontre des propriétaires de marques et des consommateurs, un grand nombre de plaintes avaient été déposées auprès de l’organisation, notamment dans les secteurs de la biotechnologie et de l’industrie pharmaceutique, de l’Internet et des technologies de l’information, de la banque et de la finance ainsi que de l’événementiel. »
Certains litiges concernent des noms de domaine liés au COVID-19, par exemple :
- <coronagileadsciences.com> (Numéro de litige OMPI D2020-0776)
- <facebookcovid19.com> (Numéro de litige OMPI D2020-0885)
- <sanofivaccine.com> (Numéro de litige OMPI D2020-0617)
LES EXTENSIONS LES PLUS CYBERSQUATTÉES
En 2020, sur les 6 premiers mois de l’année, on dénombre 1 995 plaintes, soit 264 cas de plus que sur la même période de 2019 (1 731 cas).
Attention, ces chiffres ne tiennent pas compte des plaintes non déposées faute de budget, ni du nombre de litiges évités grâce aux actions précontentieuses ayant abouti, ni du nombre de litiges résolus grâce aux procédures mises en place par les registres.
Top 20 des extensions concernées
Extensions génériques (gTLDs) | Extensions pays (ccTLDs) | |||||
Extension | Nombre de domaine | Extension | Nombre de domaine | |||
.com | 1971 | .co | 48 | |||
.net | 145 | .se | 47 | |||
.org | 108 | .nl | 36 | |||
.online | 63 | .es | 32 | |||
.info | 49 | .cn | 30 | |||
.icu | 33 | .ir | 28 | |||
.xyz | 33 | .ua | 21 | |||
.club | 31 | .cc | 17 | |||
.site | 29 | .ch | 14 | |||
.store | 24 | .au | 12 | |||
.website | 21 | .br | 12 | |||
.shop | 17 | .mx | 10 | |||
.space | 16 | .eu | 10 | |||
.top | 16 | .me | 9 | |||
.live | 12 | .fr | 7 | |||
.pro | 11 | .tv | 6 | |||
.best | 11 | .io | 4 | |||
.vip | 10 | .pw | 4 | |||
.tech | 10 | .nu | 3 | |||
.biz | 9 | .ws | 3 | |||
COMMENT REAGIR FACE AU CYBERSQUATTING ?
Il faut surveiller les extensions de près ! Le cybersquatting est devenu un vrai business et certaines sociétés se sont spécialisées dans l’enregistrement de noms de domaine abusifs afin de les revendre à leurs ayant-droits ou à toute autre personne intéressée. En effet, une personne malveillante peut usurper votre marque pour tromper vos clients ou vous nuire (phishing, revente de contrefaçons…).
Aussi, afin d’assurer la surveillance la plus complète possible et vous prémunir contre la fraude et le parasitage, il est recommandé de mettre en place :
- une surveillance des termes liés à votre marque. Vous êtes alerté dès qu’un tiers dépose un nom de domaine vous concernant et pouvez réagir au plus tôt.
- une surveillance des mots-clés liés à votre activité. Vous pouvez ainsi assurer une veille concurrentielle. Sachez que, pour certaines extensions comme le .FR, il est même possible d’être alerté dès qu’un nom de domaine est déposé par une société identifiée.
Pour connaître la formule de surveillance la plus adapter à vos besoins, cliquez ici.
Au-delà de la surveillance des noms de domaine, il est possible de surveiller plus largement les contenus publiés sur Internet, les marketplaces afin d’identifier les ventes de produits sans licence de distribution ou les produits contrefaits (Alibaba, Le bon coin…), et les réseaux sociaux où la contrefaçon prolifère (Facebook, Instagram…). Pour en savoir plus sur ce type de surveillance, cliquez ici.
Les surveillances proposées par EBRAND permettent d’être alerté au plus vite. Nos équipes spécialisées peuvent ensuite vous conseiller sur les actions à mener afin d’éviter des dommages préjudiciables à l’entreprise.
Si vous êtes confronté à un cas de cybersquatting, contactez le : +33 (0) 1 42 36 24 24
Par Raphael TESSIER et Sophie AUDOUSSET pour EBRAND France.