De l’or des Incas au carnaval de Rio, l’Amérique latine fait toujours rêver ! Et pour cause. Ses 635 millions d’habitants représentent un marché colossal désormais boosté par l’e-commerce. Un potentiel relais de croissance à l’export pour les entreprises françaises.
Miser sur l’Amérique latine, c’est miser sur les 19 pays* qui la composent. C’est aussi miser sur le 5e plus grand pays du monde, le Brésil, qui est également la 8e puissance économique mondiale. Mais pas seulement ! Car, si certains de ces 19 pays demeurent économiquement fragiles, d’autres font preuve d’un dynamisme reconnu sur la scène internationale, la Colombie, le Mexique et le Pérou, par exemple. N’oublions pas l’Argentine et son potentiel. En effet, grâce à Internet, les perspectives de développement économique du continent laissent rêveurs :
- Une population de 635 millions d’habitants environ, soit presque 10 fois celle de la France (67 millions) et supérieure de plus de 120 millions à celle de l’Union européenne à 28 (environ 513,5 millions début 2019) ;
- Un taux de pénétration à Internet de 68 % environ fin juin 2019, supérieur à celui de l’Asie et du Moyen-Orient (86,8 % en moyenne pour l’UE) . Quant au taux de pénétration de l’Internet mobile, il est en constante augmentation et pourrait atteindre 78 % en moyenne en 2020 ;
- L’émergence d’une classe moyenne, passée de 26,9 % à 41,1 % de la population entre 2000 et 2017, fait de l’Amérique latine l’un des marchés où la vente en ligne connaît la croissance la plus dynamique au monde;
- Une langue presque commune, l’espagnol, à l’exception du Brésil où l’on parle portugais ;
- Un potentiel de développement économique énorme, aussi bien dans le secteur industriel (infrastructures notamment pour le Brésil, la Colombie, le Chili, le Costa Rica et le Pérou) que dans ceux du textile et de la mode (Colombie), de l’agro-alimentaire (on aime bien manger en Amérique latine), des industries pharmaceutique et chirurgicale (esthétique), ainsi que dans le secteur du digital.
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MERCADO LIBRE, UN MODELE DE REUSSITE DANS LE E-COMMERCE
- 306 millions d’utilisateurs valides enregistrés au 30.09.2019 ;
- 603 millions $: montant des recettes nettes du 3e trimestre 2019 (augmentation de 69,7 % par rapport au 3e trimestre 2018) ;
- 98 millions d’articles vendus au 3e trimestre 2019 (269,4 millions sur les 9 premiers mois de l’année).
Ces chiffres parlent d’eux-mêmes. Fondé en 1999 en Argentine, Mercado Libre, site comparable à l’époque au Bon Coin, est devenu en 20 ans le plus grand écosystème de commerce en ligne d’Amérique latine. Sa plateforme régionale intégrée fournit à ses utilisateurs des outils de commerce et de paiement en ligne et permet aux entreprises comme aux particuliers d’acheter et de vendre produits et services dans la région
Présent dans toute l’Amérique latine, sauf Cuba, Mercado Libre devance largement ses concurrents, notamment Amazon, dans la plupart des pays. La plateforme est en outre cotée en bourse.
DES ZONES D’OMBRE AU TABLEAU
Toute médaille cependant a son revers. Des politiques instables, de grands écarts de niveaux de vie qui font se côtoyer luxe et quasi-dénuement, des économies qui peinent à se réguler, etc., peuvent inquiéter. D’autant que les plus pauvres n’hésitent pas à s’approvisionner sur des marchés en plein air (tel que celui de La Salada à Buenos Aires) où les produits -la plupart contrefaits ou de mauvaise qualité- sont vendus à des prix imbattables. En outre, les marchés en ligne favorisent l’achat de faux médicaments, moins chers, qui ne sont pas disponibles dans le pays, malgré une certaine conscience des dangers encourus (cf. étude Sanofi réalisée en 2016). Pourtant, en dépit de ces zones d’ombre, n’oublions pas que l’Amérique latine est largement ouverte sur la francophonie, avec environ 15 millions de locuteurs.
LES EXTENSIONS LATINO-AMÉRICAINES SUR INTERNET
.AR – ARGENTINE | .HN – HONDURAS |
.BO – BOLIVIE | .MX et .COM.MX – Mexique |
.COM.BR – BRÉSIL | .NI – NICARAGUA |
.CL – CHILI | .PA – PANAMA |
.CO – COLOMBIE | .PY – PARAGUAY |
.CR – COSTA RICA | .PE – le PÉROU |
.CU – CUBA | .SV – SALVADOR |
.DO – RÉPUBLIQUE DOMICAINE | .UY – URUGUAY |
.EC – ÉQUATEUR | .VE – VENEZUELA |
.GT – GUATEMALA |
CONSEIL D’EXPERT
Nous recommandons aux entreprises françaises qui souhaitent se développer sur l’Internet latino-américain de :
- Enregistrer leur nom de domaine dans les extensions correspondant aux pays afin d’affirmer leur présence et d’éviter le cybersquatting. Dans le cas où une seule partie du marché serait visée, il est fortement recommandé de définir un périmètre de protection afin d’identifier les éventuels enregistrements défensifs à réaliser.
- Protéger leur marque grâce à un service de surveillance des noms de domaine permettant la détection, l’identification et le retrait des atteintes (cybersquatting, phishing…) ainsi que le signalement des fraudeurs.
- Adapter leurs sites Web à la navigation sur téléphone mobile, majoritairement utilisé sur le continent
- Utiliser les moyens de distribution du marché local (Mercado Libre, par exemple) pour ouvrir leur propre réseau.
- Surveiller les places de marché en ligne afin d’identifier les contrefaçons, ce qui est indispensable en cas de vente de produits de luxe ou de médicaments.
EBRAND travaille actuellement à la publication d’un Livre blanc consacré à l’Amérique latine. Vous y trouverez des informations plus complètes sur chacun des 19 pays, telles que données démographiques et économiques, utilisation et taux de pénétration d’Internet et des réseaux sociaux, etc. ainsi que sur leurs extensions (conditions d’enregistrement des noms de domaine et les principales mesures prises par les registres dans le cadre de la lutte contre le cybersquatting. Si vous êtes intéressé par un nom de domaine sur ce marché, n’hésitez à solliciter votre conseiller EBRAND.
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+33 1 40 28 15 72
rtessier@ebrandservices.com
Par Raphael Tessier et Sophie Audousset pour EBRAND